L’association Île de Ré Patrimoine

Nos objectifs

Protéger, récupérer et mettre en valeur les sites du Siège de l’Île de Ré (1625-1627), oubliés pendant près de quatre siècles, que les fondateurs de l’association « Ile de Ré Patrimoine » ont identifié grâce à des recherches dans les archives britanniques et françaises et dont les résultats ont été présentés à la Communauté de Communes de l’Île de Ré le 28 mars 2023, au Département de la Charente-Maritime le 18 juillet 2023, à la Région Nouvelle-Aquitaine le 10 novembre 2023 et à la Ville de La Rochelle le 17 mai 2024 ;

Animer, avec le soutien des collectivités territoriales, du mécénat privé et de la société civile, le projet « 400 ans / Île de Ré : le siège qui changea la France et le Royaume-Uni », lancé et porté par les fondateurs de l’association « Île de Ré Patrimoine », projet dont la Communauté de Communes a adopté un volet institutionnel et qui a fait l’objet d’un partenariat avec le musée de l’Armée ;

Etendre et renforcer le partenariat signé le 3 avril 2023, à l’initiative des fondateurs de l’association Île de Ré Patrimoine, entre le Musée de l’Armée et la Communauté de Communes de l’île de Ré ;

Développer un programme de bourses de recherche sur le Siège de l’Île de Ré, événement qui a transformé deux puissances européennes, provoquant la chute du fief protestant de La Rochelle et l’instauration de l’absolutisme en France, ainsi que la crise du pouvoir royal face au Parlement et la Guerre Civile au Royaume-Uni ;

Organiser des prospections et des fouilles sur les sites du Siège avec le soutien des collectivités territoriales et du mécénat privé ;

Protéger, récupérer et mettre en valeur « l’Arc Mémoriel des Guerres de Religion » Les Portes / Ars (1625) / Le Martray (1626) / La Davière / Loix (1627), un paysage culturel et naturel se déployant autour du Fier d’Ars, dont l’intégrité, l’authenticité et le caractère évocateur exceptionnel permettraient d’envisager une candidature franco-britannique au patrimoine mondial de l’Unesco ;

Identifier, protéger, récupérer, mettre en valeur et préserver le patrimoine historique, culturel et paysager de l’île de Ré pour les générations actuelles et futures ;

Promouvoir le développement à l’année d’un tourisme culturel, éducatif et mémoriel, qualitatif et durable, complémentaire du tourisme naturel saisonnier de la période estivale.

Notre vision

La grande bataille du Pont du Feneau, qui a changé il y a quatre siècles la France et le Royaume-Uni, s’est largement articulée autour de La Davière, maison fortifiée du 16e siècle qui existe toujours au coeur des marais salants du même nom et dont l’ancien domaine – sa Garenne et ses Fiefs -, intact, relève presque entièrement des autorités publiques (Département, Safer Nouvelle-Aquitaine et Conservatoire du Littoral).

Nous sommes donc en mesure d’inscrire ce moment de l’histoire des Guerres de Religion en Europe dans un paysage demeuré intact depuis le début du XVIIème siècle – « l’arc mémoriel » des marais de l’île autour du Fier d’Ars, des Portes à Loix – et dans un contexte international où une coopération étroite avec les Britanniques et des financements européens peuvent donner toute sa profondeur à cette recherche et favoriser à terme un tourisme mémoriel et culturel de qualité, respectueux de notre patrimoine.

Nos grandes découvertes, et les projets de mise en valeur dont nous sommes porteurs devraient apporter de nouveaux éclairages sur les processus d’affirmation de la souveraineté en Europe. C’est un projet éminemment européen et porteur d’un message de paix et de respect de la diversité et de l’environnement.

Le tourisme mémoriel, très développé en Amérique du Nord (Gettysburg, baie des Chaleurs…) connaît une dynamique ascendante en Europe comme en témoigne la fréquentation des sites et des musées édifiés autour des grandes batailles de l’Antiquité (Alésia), du Moyen Âge (Azincourt et Crécy), de l’époque moderne (Waterloo ou Musée du Mary Rose à Portsmouth) et jusqu’aux plages du débarquement de la Seconde Guerre mondiale (Mémorial de Caen).

Le moment est particulièrement propice alors que se dessinent les commémorations du quatrième centenaire des événements de l’île de Ré (1625-1627).

Nos valeurs

Authenticité

La porte piétonne de La Davière (XVIᵉ)

Durabilité

Les Marais de La Davière (XVᵉ), lieu de mémoire et de la biodiversité unique en Europe

Intégrité

Le Fort de la Prée (1625) vu de la mer

Notre comité scientifique

Benjamin Deruelle (Université du Québec à Montréal), historien de la guerre, co-auteur d’ “Après la bataille. Mémoires et usages des champs de bataille du XVIe siècle à nos jours” et de l’“Histoire militaire de la France”.

Pauline Lafille (Université de Limoges), historienne de l’art, spécialiste des représentations de la bataille dans la peinture, co-auteur de “Vivre la bataille ? Expérience et participation dans les arts. XVe-XXIe siècle”.

Mathieu Vivas (Université de Lille), historien-archéologue, co-directeur des fouilles de la ville médiévale du Vieil-Hesdin, auteur de “Ni larmes ni sépulture” sur l’inhumation infamante dans la province de Bordeaux (XIe-XIVe s.).